La mode "yé-yé" commence à s'essouffler et la presse française réalise que c'est en Angleterre que cela se passe. Alors va pour un numéro "spécial british". Et un gros plan sur Ringo, le "Beatle aux yeux tristes" comme on aime à le dire de ce côté-ci de la Manche. Ringo se raconte avec beaucoup de sincérité : ses origines familiales, sa passion pour le "tambour" mais semble avoir une version assez personnelle de l'éviction de Pete Best : Pete Best est peut-être tombé malade le soir de son remplacement mais c'est probablement d'avoir noyé son chagrin d'être viré du groupe dans le pub "The Grapes" voisin du "Cavern club". La suite de son récit est tout à fait conforme à la réalité. Toutefois, il ne se montre pas grand visionnaire : D'une part, les Beatles se sont séparés sans être démodés et, de nos jours, en 2024, ils restent une valeur sûre de toute une série de niches commerciales. Il suffit de se référer à la cadence avec laquelle des rééditions apparaissent. Ensuite, sa volonté d'arrêter les tournées à 30 ans a du plomb dans l'aile puisque, à 84 ans, il continue de chanter et de jouer de la batterie avec son "All Starr Band". |
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